Le Conseil de la concurrence plaide pour la mise en place d’une base de données de screening afin de détecter et sanctionner les pratiques anticoncurrentielles dans les marchés publics. Son président, Ahmed Rahhou, souligne que la majorité des plaintes reçues concernent des cahiers des charges orientés, un sujet relevant du droit administratif. Au sujet de l’inflation des viandes rouges, le Conseil envisage une enquête sur la filière afin de relever de possibles pratiques anti-concurrentielle susceptibles de contribuer à la montée des prix.
Le Conseil de la concurrence appelle à la mise en place d’une base de données de screening dans les marchés publics. Sa mission, dépister les pratiques anti-concurrentielles et les sanctionner, même après l’exécution d’un marché donné. Le président de l’institution, Ahmed Rahhou, qui abordait la problématique de la concurrence autour de la commande publique, le 18 février à Rabat, assure que pratiquement l’ensemble des plaintes des soumissionnaires reçues par le Conseil est dirigé contre l’État pour ce qu’on appelle des «cahiers des charges orientés en faveur de tel ou tel opérateur». Ce qui dénote, selon lui, la persistance d’une incompréhension des rôles des uns et des autres.