La sentence au pénal, prononcée à l’encontre de Karim Zenagui, accusé de tromperie par ses associés qataris dans le Palais Namaskar, va à l’encontre des règles les plus élémentaires du droit des affaires, créant un précédent inédit, aux conséquences graves, selon la défense de l’homme d’affaires marocain. Celle-ci a fait appel.

Fin novembre dernier, le Tribunal de première instance de Rabat rendait son verdict dans l’affaire du palais Namaskar de Marrakech, opposant Karim Zenagui à son partenaire qatari, ce dernier l’accusant «d’escroquerie et d’abus de confiance»: l’homme d’affaires marocain a été condamné à trois ans de prison ferme et à verser à son associé, la société ABH Investment Group, détenue par son partenaire qatari, une somme de 95 millions de dirhams. L’expert-comptable, Ahmed Belkhayat, a lui été condamné à un an de prison ferme et à verser une somme de 10 millions de dirhams.