Gaz, uranium et phosphate : les nouvelles richesses dont la Mauritanie entamera l’exploitation à partir de 2024

En 2025, la Mauritanie va enregistrer le plus fort taux de croissance du continent africain (14%)), selon les projections du Fonds monétaire international (FMI). Cette performance s’explique par l’entrée en exploitation du premier des deux gisements de gaz du pays. Les démarrages des exploitations des mines d’uranium, de phosphate et du second gisement gazier colossal de Bir Allah devraient renforcer cette croissance dans les années à venir, tout en diversifiant encore plus les leviers de croissance de l’économie mauritanienne.

Après un taux de croissance de 5,1% prévu en 2024, la Mauritanie devrait enregistrer un taux de croissance de 14,3% en 2025, selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI). Ce sera le taux de croissance le plus élevé du continent africain. Au-delà de l’apport des secteurs traditionnels, notamment l’agriculture et l’élevage, les mines (fer, or et cuivre) et la pêche, c’est le secteur gazier qui porterait cette forte croissance avec le démarrage de l’exploitation du premier gisement gazier du pays. Cette forte croissance du Produit intérieur brut (PIB) pourrait être démultipliée les années suivantes par les démarrages des exploitations d’autres ressources gazières, mais aussi minières, dont le phosphate et l’uranium. De nouvelles ressources qui permettront d’atténuer les fluctuations des recettes engrangées par le fer et l’or.