La Chine considère que l'enquête de l'Union européenne sur les subventions chinoises aux voitures électriques aura un « impact négatif sur les relations économiques et commerciales entre la Chine et l'Union européenne ». Annoncée hier par la présidente de la Commission européenne, cette enquête a pour but de défendre l'industrie européenne face à des « prix artificiellement bas ». Une mesure qui est « ouvertement du protectionnisme » aux yeux de Pékin. En 2011-2012, la Chine avait gelé un certain nombre de commandes d'Airbus en rétorsion à la mise en place du système européen d'échanges de quotas d'émissions de CO2.