Le gazoduc Maroc-Nigéria traverse 13 pays sur la façade atlantique et inclura 3 pays enclavés et aura un impact positif direct sur plus de 340 millions d’habitants. L’ensemble des pays traversés seront intégrés dans l’étude et le développement de ce projet.
Le projet stratégique de gazoduc Maroc-Nigéria, actuellement en phase d’étude d’ingénierie détaillée (FEED), contribuera à l’émergence d’une zone nord-ouest africaine intégrée, a affirmé, jeudi à Diamniadio, à 30 km de Dakar, la Directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra.
Intervenant lors d'un panel sous le thème "une nouvelle vision pour accélérer la production et l'investissement dans un contexte de transition énergétique", dans le cadre de la deuxième édition de la Conférence des pays membres du bassin sédimentaire "MSGBC Oil, Gas & Power", organisée par Energy Capital & Power (Ecp), Mme Benkhadra a souligné que le gazoduc Maroc-Nigéria, porté par la Vision et la Volonté de deux Chefs d’Etat, S.M. le Roi Mohammed VI et le Président Muhammadu Buhari, au service du développement économique et social, industriel et énergétique de l’Afrique, est "un projet structurant avec de multiples objectifs".