Le groupe automobile a fait part, lundi 13 juin, son intention de quitter l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA). Cette dernière est fermement opposée à l'interdiction de vente de voitures à moteur thermique neuves d'ici 2035.

Le groupe automobile Stellantis, numéro deux européen né de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, a annoncé lundi à la surprise générale son intention de quitter l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA), opposée à l'Union européenne qui veut en finir avec les moteurs à combustion d'ici 2035.

Stellantis l'a révélé de façon incidente, dans un communiqué annonçant pour début 2023 la création d'un "forum sur la liberté de mouvement", présenté comme une réunion annuelle, avec un conseil consultatif d'experts incluant "des fournisseurs de mobilité et de technologies, des universitaires, des politiciens, et des scientifiques".