Crise des sous-marins : Naval Group va envoyer une facture à l’Australie, annonce son PDG

Si Canberra a rompu le gigantesque contrat passé avec le sous-marinier français, l’industriel éconduit entend bien « faire valoir tous (ses) droits », a indiqué son patron, Pierre-Eric Pommellet, qui déplore une rupture d’une « brutalité inouïe ».

Récupérer les deniers qui peuvent l’être. Une semaine après la rupture par l’Australie du contrat du siècle avec l’industriel français Naval Group, le constructeur de sous-marins n’a pas dit son dernier mot. Les 53 milliards d’euros promis ne seront pas au rendez-vous, mais Naval Group va remettre « dans quelques semaines » à Canberra une « proposition détaillée et chiffrée » des « coûts déjà engagés et à venir », indique son PDG Pierre-Eric Pommellet, qui rompt le silence dans Le Figaro.