Le programme de facilitation de l’ajustement structurel et la ligne de précaution et de liquidité, soutenus respectivement par le Fonds Monétaire Arabe et le FMI, ont contribué à une diminution du déficit budgétaire public au Maroc.
Le taux de croissance économique réel au Maroc a oscillé entre 6,2 et 7 % au cours de la période 2005 à 2019. Il s’est contracté d’environ 3,6 % en 2020. Cela est dû à un certain nombre de raisons, dont la baisse des performances du secteur agricole, qui est considéré comme l’un des secteurs les plus importants au Maroc, en plus de la baisse des performances de l’industrie transformatrice. C’est du moins ce qui ressort d’une nouvelle étude du FMA (Fonds Monétaire Arabe) qui vise à identifier les effets des programmes d’ajustement structurel, soutenus par cette institution arabe, et du Fonds Monétaire International (FMI) au Maroc, en Jordanie, en Tunisie et en Egypte. Et ce, en adoptant une méthodologie consistant à comparer les indicateurs économiques aussi bien pendant la période qui précède l’application dudit dispositif qu’après sa mise en oeuvre.