La data, l’intelligence artificielle et la globalisation en sont des exemples. Faire face aux défis du 21e siècle nécessite des comptes assainis. Le besoin d’intégrer le secteur privé dans la mise en place de réformes n’est plus à démontrer.

La crise sanitaire, toujours d’actualité, a mis à rude épreuve les gouvernements mondiaux et, partant, les finances publiques des Etats. Le Maroc n’en fait pas l’exception. De nouveaux défis sont ainsi apparus ces dernières années à côté d’anciens déjà nombreux, qui se manifestent de manière exacerbée et qu’il faudra affronter. «Il s’agit notamment de défis liés à la data, à l’intelligence artificielle, à la globalisation et à la prééminence de l’économie de services. Cela n’empêche pas que les anciennes problématiques restent toujours présentes, à l’instar de la croissance génératrice de revenus, des changements climatiques, des flux migratoires, ou encore de la prise en charge des personnes vulnérables ou en situation de handicap», a énuméré Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’économie et des finances, lors du 14e colloque sur les finances publiques, organisé à l’initiative du ministère de l’économie et des finances (Trésorerie Générale du Royaume), en partenariat avec l’Association pour la Fondation internationale de finances publiques (FONDAFIP).