La situation des finances publiques évolue conformément aux prévisions de la loi de finances 2022, a assuré le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa. Selon lui, rien ne justifie le recours à une loi de finances rectificative.

Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa rejette fermement l’idée d’une loi de finances rectificative. Il se montre néanmoins conscient que l’économie marocaine est loin de pouvoir réaliser une croissance de 3% en 2022, soit le taux projeté par la loi de finances en cours d’exécution. Idem pour l’inflation qui devrait atteindre cette année 5%, contre une prévision initiale limitée à 2%.

«Mise à part la croissance et l’inflation, les autres rubriques de la Loi de finances restent intactes: l’investissement public, les dépenses de personnel, les recettes fiscales, les recettes douanières, le déficit budgétaire, la balance des paiements», a expliqué Fouzi Lekjaa, interviewé au cours de l’émission Décryptage, diffusée hier, dimanche 3 juillet, sur les ondes de MFM Radio.

Le recours à une loi de finances rectificative, insiste-t-il, se justifie quand le cadre établi par la loi de finances ne permet pas d’assurer un fonctionnement et une exécution normales du budget.