L’arrêt en 2015 et la mise en liquidation judiciaire qui dure depuis 2016 de la raffinerie la Samir, a vivement contribué à l’activité de cabotage à l’international d’hydrocarbures raffinés (essence, gasoil, kérosène, fuel). Faute d’acheteurs et de nationalisation, le site est pour ainsi dire, à l’abandon et est en train de périr petit-à-petit dans l’attente de la décision du Centre international de règlement des différends relatifs à l’investissement (CIRDI).

Malgré les assurances gouvernementales que la Samir n’est pas du tout abandonnée, force est de constater qu’il y a péril en la demeure. Dans ce contexte et au moment où les prix des carburants sont à leur paroxysme, si l’on peut dire ainsi, sur fonds du renchérissement du pétrole sur le marché mondial, des voix s’élèvent pour que redémarre cette raffinerie dont nous sommes si fiers.

C’est d’ailleurs dans ce sens que la Confédération Démocratique du Travail CDT a appelé le gouvernement à rouvrir la Samir, la seule raffinerie du pétrole du Maroc, qui, selon le syndicat, réduirait les dépenses liées aux prix internationaux du pétrole raffiné.