Dispositif d’alerte, profils à risque, organes de supervision…

Le dispositif anti-corruption est adapté au profil de risque, à la taille, à la nature, au volume et à la complexité des activités de l’établissement, à son importance systémique ainsi qu’au contexte des pays d’implantation.

Bank Al-Maghrib déclare la guerre à la corruption. Une directive vient d’être adoptée par la banque centrale pour la prévention et la gestion par les établissements de crédit des risques de corruption. Dans les détails, la directive impose désormais aux établissements de crédit et organismes assimilés de mettre en place au niveau de leurs implantations nationale et étrangère un dispositif anti-corruption, dans les conditions prévues par les dispositions de la présente directive. Concrètement, le document explique que le dispositif anti-corruption est adapté au profil de risque, à la taille, à la nature, au volume et à la complexité des activités de l’établissement, à son importance systémique ainsi qu’au contexte des pays d’implantation. Ainsi, l’article 4 de la directive stipule que «l’organe d’administration s’engage à mettre en œuvre une politique de tolérance zéro à l’égard de toute forme de corruption, place parmi ses priorités la prévention et la détection des faits de corruption et promeut et diffuse la culture de la conformité anti-corruption au sein de l’établissement et vis-à-vis des tiers.
L’organe d’administration approuve la stratégie de gestion des risques de corruption et s’assure de la mise en œuvre des moyens nécessaires pour garantir l’efficacité du dispositif anti-corruption».