Le taux moyen se situe autour de 25%, un niveau au-dessous des attentes de la Fenagri. Un portefeuille de 305 projets a été retenu dans le cadre du CP et 70 autres avec le lancement de la banque de projets. La R&D, l’innovation, la décarbonation et le développement de ppp sont les vecteurs de croissance.

L’industrie alimentaire, à l’instar des industries nationales, fait face à des défis de taille marqués par la flambée des cours de l’énergie et des matières premières, l’inflation, un contexte géopolitique mondial tendu, sans pour autant oublier les conditions climatiques difficiles ayant caractérisé la campagne agricole précédente.

Malgré cette conjoncture mondiale et nationale difficile, cette industrie a pu maintenir sa croissance. Elle a généré un chiffre d’affaires global de 158 milliards de DH et à l’export de 36,4 milliards de DH en 2021, emploie plus de 152 000 personnes et compte plus de 2 000 entreprises. Toutefois, afin de gagner en compétitivité, elle est appelée à améliorer son intégration tout au long des chaînes de valeur. «Le taux d’intégration moyen de notre industrie est encore modéré de l’ordre de 25% et reste en deçà de nos aspirations. Il est expliqué par l’importation de nombreux intrants manufacturés, notamment les emballages en plastique. D’où la nécessité d’assurer une intégration plus optimale et d’accroître la compétitivité du secteur», explique Abdelmounim El Eulj, président de la Fenagri.