Le secteur de l’énergie est toujours dominé par les hommes à travers le monde, surtout dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) où les femmes ont encore du mal à s'y faire une place, indique la Banque mondiale qui juge "urgent" davantage d’égalité pour accompagner la transition vers des énergies propres.
"Le taux d’activité féminine dans la région n’est que de 20 % (soit moins de la moitié de la moyenne mondiale) et il est encore plus bas dans le secteur de l’énergie, et ce, alors même que la proportion de femmes diplômées dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) y atteint 50 %", souligne, dans un blog, l'institution financière basée à Washington.
Une récente évaluation de la Banque mondiale montre que dans de nombreux pays de la région MENA, les femmes représentent moins de 5 % de la main-d’œuvre dans le secteur de l’énergie, et en moyenne 10 % dans les domaines techniques ou à des postes de direction. Pour aider à réduire ce fossé, l'institution internationale entend lancer un réseau de promotion du rôle des femmes dans le secteur de l’énergie dans la région MENA (RENEW-MENA). Objectif: accroître la participation économique des femmes à travers la chaîne de valeur du secteur, améliorer les conditions de travail dans les secteurs privé et public, combattre les stéréotypes sur le rôle des femmes dans les STIM et accroître leur visibilité dans le secteur.