Durant ces dernières années, le Maroc a franchi des étapes importantes dans l’inclusion financière.

Mais, il reste du chemin à faire pour libérer le potentiel de la finance numérique et favoriser l’accélération de l’accès à ses services à l’ensemble de la population, notamment les moins desservis. Pour en décrypter les tendances et promouvoir l’inclusion financière, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Maroc et Bank Al-Maghrib viennent de publier une étude comportementale intitulée «Financial Inclusion» (inclusion financière). Cette analyse s’inscrit dans le cadre du partenariat entre les deux entités qui porte, d’une part, sur la promotion de l’inclusion financière numérique à travers l’utilisation des moyens de paiement digitaux, et d’autre part, sur la vulgarisation des services financiers numériques auprès de l’ensemble des couches sociales. « Notre collaboration avec le PNUD confirme notre fort engagement et notre détermination à surmonter les défis restants et à fournir le soutien nécessaire aux écosystèmes, en particulier dans les aspects les plus critiques tels que la numérisation, la Fintech, la finance inclusive et la finance verte », affirme Abdellatif Jouahri, le gouverneur de Bank Al-Maghrib. De son côté, Edward Christow, représentant du PNUD au Maroc, explique qu’aujourd’hui « il n’y a pas de retour en arrière dans la dépendance croissante à l’innovation technologique et aux services financiers numériques. Cela nous offre une occasion sans précédent de récolter leurs avantages au profit de l’inclusion financière » soulignant par ailleurs que ces évolutions sont accompagnées d’une multitude de nouvelles mises en garde qui concernent la sécurité financière et la cybersécurité.