Le Conseil de Bank Al-Maghrib a tenu la semaine dernière sa troisième session trimestrielle de l’année 2021. Lors de cette réunion, l’institution a analysé la conjoncture économique, aux niveaux national et international, à la lumière de l’évolution de la situation sanitaire, ainsi que les projections macroéconomiques à moyen terme de la Banque centrale. Une certaine accentuation des pressions inflationnistes externes a été relevée.

 Les opérateurs économiques marocains vont devoir redoubler de vigilance des mois encore, suite à l’entrée en application d’un certain nombre de décisions, dont la hausse du prix de l’électricité dans l’Union européenne et en Turquie ainsi que la menace de mesures contraignantes venant de Chine… Sur les marchés des matières premières, l’orientation à la hausse des cours se poursuit. Lorsque nous sondons le terrain pour recueillir l’avis des opérateurs, les réactions sont très diverses. Chez les professionnels de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec), spécialisés dans la fabrication de câbles électriques à base de cuivre, la hausse des cours du métal ocre «réduit considérablement les marges, empêche certains opérateurs d’honorer leurs contrats et provoque un phénomène de rationnement des ventes», nous indique Ali El Harti, président de la Fenelec. Dans le secteur de la sidérurgie, par contre, des opérateurs la voient d’un très bon œil, notamment la Sonasid.