En ces temps de crise, les OPCI s’avèrent un outil efficace pour sécuriser ou doper les résultats des banques et des assurances.
Les transferts de biens immobiliers des banques vers les OPCI se succèdent depuis peu.
Sièges sociaux, bureaux de filiales, agences, etc., les banques et les assurances ont un stock d’immobilier et de foncier important. Un stock qui a toujours pesé sur leur bilan, alors qu’elles n’ont pourtant pas vocation à détenir de la pierre. Car, lorsqu’elles souhaitent développer des agences, les banques sont très souvent amenées à les acheter. Elles se retrouvent donc à la tête d’un patrimoine foncier, un peu sans le vouloir. En plus de la titrisation (peu utilisée), les Organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) sont venus offrir une grande marge de manœuvre aux entreprises désirant liquéfier leur bilan.
Ce nouveau mécanisme leur permet de financiariser rapidement leur bilan en transférant leurs biens immobiliers vers des fonds OPCI. En contrepartie, ces sociétés financières allègent leur bilan, les pressions sur leurs capitaux propres et disposent de liquidités immédiates. Des plus-values sont également engrangées dans la foulée lors de l’apport des biens, d’autant qu’elles seront exonérées jusqu’en 2023. L’autre avantage est que les OPCI représenteront une nouvelle classe d’actifs, qui permettra aux banques et aux investisseurs institutionnels de diversifier leurs placements et profiter d’un couple rendement/risque optimisé.