L’impact est positif à différents égards sur l’économie marocaine selon une étude qui repose sur deux scénario. Les industries manufacturières, le textile et l’agroalimentaire sont les secteurs qui bénéficient le plus de cette zone de libre-échange.

Entrée en vigueur, en mai 2019, la Zone de libre-échange continentale (ZLECAF) représente une étape majeure dans l’achèvement réel de l’intégration économique de l’Afrique. Elle s’est fixé comme objectifs, entre autres, la création d’un marché unique pour les marchandises et les services, la contribution à la circulation des capitaux et des personnes et le fondement des bases de la création d’une union douanière continentale ultérieurement. Le Maroc, qui a fait du développement socioéconomique de l’Afrique l’une de ses priorités, était parmi les premiers pays signataires de cet accord. Pour anticiper les conséquences économiques de l’adhésion du Maroc à la ZLECAF, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du ministère de l’économie et des Finances du Royaume du Maroc et l’Agence française de développement (AFD) en collaboration avec l’IFPRI, ont entrepris une étude des impacts économiques de cette adhésion à l’aide du modèle MIRAGRODEP. Ce partenariat s’inscrit dans l’objectif d’éclairer la décision et l’action des acteurs économiques et des pouvoirs publics en matière de formulation, d’accompagnement et d’évaluation des politiques d’intégration africaine du Maroc.