Ces dernières années, ces investisseurs d’un nouveau genre ont émergé. Qui sont-ils ? Comment choisissent-ils les projets sur lesquels ils misent ? Éclairage.
Quand on évoque le mot business angel, on pense forcément à un col blanc, un banquier d’affaires à l’affût des bonnes opportunités ou encore un «Bouchkara». Mais la réalité est bien loin des idées reçues…
Ces dernières années, le développement de l’écosystème entrepreneurial dans différents domaines a poussé dans son sillage l’émergence d’investisseurs providentiels pour accompagner les jeunes pousses dans leur développement.
Qui sont-ils ? Mehdi Alaoui, fondateur de La Startup Station, structure d’accompagnement des start-up, précise que «ce n’est pas forcément un dirigeant plein aux as qui va acheter à tout va. Dans le milieu des business angels, on retrouve plusieurs profils, celui du retraité, ancien chef d’entreprise ou cadre supérieur, qui ont accumulé un peu de patrimoine et qui ont envie de continuer l’aventure en misant sur certaines structures». Et de poursuivre : «Ce ne sont pas forcément des grosses sommes qu’ils vont mettre sur la table. Parfois, un investissement entre 50.000DH et 100.000 DH peut suffire pour un projet qui tient la route. De telles initiatives rendent l’investissement de plus en plus accessible à tout le monde».