Ce que la Génération Z attend vraiment du monde du travail. La Génération Z prend progressivement sa place dans le monde professionnel. Les attentes et les perceptions de cette génération vis-à-vis du travail ont suscité de nombreuses interrogations au cours des dernières années. Ainsi, une étude récente de Gallup a mis en lumière un phénomène préoccupant : les membres de la Génération Z montreraient un détachement et un désengagement croissants à l’égard de leur travail.
Mais plutôt que de se contenter de réduire des comportements à des stéréotypes simplistes, pourquoi ne pas essayer de comprendre les véritables raisons de ce manque d’attachement ?
Le free-lancing : l’une des réponses des jeunes actifs face aux défis économiques post-pandémie
D’après une récente étude, 72 % des jeunes Français de la Génération Z envisagent de se tourner vers le free-lancing en 2024, et près de la moitié des répondants français à l’enquête (47 %) envisagent de se lancer dans une activité en freelance dans les 2 à 5 prochaines années. Cette tendance s’explique en grande partie par la période au cours de laquelle cette tranche d’âge à fait son entrée sur le marché du travail. En effet, la plupart des membres de cette génération n’ont pas connu le monde professionnel avant la pandémie de COVID-19, et ils ont été témoins des perturbations économiques et des licenciements massifs qui ont touché de nombreux secteurs au cours de cette période. Cette instabilité a naturellement influencé leur perception du travail. Dès lors, 31% des jeunes considèrent l’exercice d’une activité professionnelle en freelance comme une réelle alternative au cas où ils perdraient leur emploi, et pour 30%, c’est un moyen de ne jamais être licenciés.