Votre éducation pousse à la culture de l’intelligence : dès le cours préparatoire, vous apprenez sagement à faire bien et à briller par vos connaissances. Celui qui s’échappe de ce système est officiellement désigné du doigt ou plutôt des oreilles d’âne : « il faut écouter, suivre le chemin, apprendre, obéir… » Plus tard, lorsque vous faites des études supérieures, si vous en avez la chance et l’envie, ce système continue.

« A » remplace 20/20 et la belle dissertation remplace la dictée de mots. Eclairage intelligent sur les vertus de l’idiotie.

A quoi servent vos bagages cognitifs

Lorsque vous arrivez à un poste à responsabilité, tout ce bagage de connaissances semble plutôt vous ralentir. Depuis Goleman* et son Intelligence Emotionnelle, ce n’est pas un scoop. L’intelligence émotionnelle vous sert beaucoup plus à réussir que les bagages cognitifs que vous avez accumulés. Gérer les collègues envahissants, parler à bon escient, être créatif sont des qualités qui vous sont tout de suite demandées et jamais enseignées auparavant.

Le leadership grâce au cerveau droit

Pour Goleman, entre autres réflexions, si un enfant de trois ans est capable d’attendre pour avoir deux bonbons plutôt qu’un, il aura beaucoup plus de chance de réussir dans la vie que s’il n’y arrive pas. Les dernières découvertes du leadership font d’ailleurs l’apologie du cerveau « droit » – qui en fait est au

centre – pensée plus riche, visuelle, non verbale et créatrice, à la mode donc chez les leaders.

Il vaut mieux le cultiver que d’être un ingénieur besogneux et vertical soumis à la pesanteur de sa hiérarchie…