Vous avez déjà fait le buzz du ridicule et vous vous en relevez avec peine. Voici comment retrouver votre influence en 8 points, une approche amusante par une experte qui vous indique comment identifier ce qui vous décrédibilise … et vous aide à travailler dessus.

1 – Tout se joue en 3 secondes

Au théâtre le spectateur juge en 3 secondes, ce n’est pas différent dans votre vie professionnelle. Arrivez d’un pas hésitant ou lourd, ou bien claquez la porte et baissez les yeux voire la tête.

Quand j’ai joué au festival Off d’Avignon la première fois, je tremblais de peur dans les coulisses. Me voyant me décomposer, le metteur en scène m’a poussée sur scène où j’ai fait une entrée fracassante – moins une avant de m’évanouir. Le reste s’est mis en place tout seul – enfin vous voyez ce que je veux dire.

2 – Votre poignée de main doit partir du cœur

Jetez bien votre main pour serrer celle de l’autre : patte molle ou patte dure, arrangez-vous pour que le contact soit agréable. Surtout, n’ayez pas l’air d’être déjà à autre chose quand vous serrez la main, comme regarder ailleurs par exemple par terre.

Comme coach féminin, j’ai l’habitude de me faire broyer la main droite dans une démonstration de force inutile. Celui qui aura la plus longue sera forcément l’autre puisque je n’en ai pas. Et je dois en gros résister à mon envie de fuir cet échange. La poignée de main doit partir du cœur et être agréable.

3 – Les vêtements reflètent votre cohérence ou votre imposture

Mettez des vêtements qui ne vont pas ensemble, qui ne sont pas cohérents, ainsi, on ne verra que votre cravate quand vous parlez ou bien vos chaussures. Pour faire encore mieux, agitez vos mains ou jouez nerveusement avec un crayon.

Les vêtements reflètent votre cohérence ou votre imposture. J’ai vu chez un client une femme, directrice comptable, très bien habillée mais façon artiste ou créateur de mode. Pendant toute la durée de notre conversation dont je ne me souviens absolument pas, je me suis demandée ce qu’elle voulait dire avec ses vêtements. Certes, « l’habit ne fait pas le moine » mais si on voit votre tenue plus que l’on n’entend vos mots, la conversation est mal partie…