Au moment où l’on parle de plus en plus de désengagement, de manque de motivation, de difficultés de recrutements, de quête de sens et j’en passe, il est temps de réhabiliter certaines vérités pleines de bon sens.
L’entreprise parfaite n’existe pas
L’entreprise parfaite n’existe pas, c’est une illusion qui nourrit une certaine littérature en mal de modèle ; elle n’existe pas tout simplement parce qu’elle est un objet humain par définition et qu’à ce titre, elle porte forcément les défauts classiques de la condition humaine à commencer par l’égo et son florilège de travers. Ce constat qui s’apparente à enfoncer une porte ouverte pose toutefois un postulat : il ne faut pas attendre « une supra-humanité » de l’entreprise et à trop croire certaines postures, on finit par se bercer d’illusions.
En revanche, l’équilibre humain d’une organisation est un vrai sujet : permettre à chacun de se sentir parfaitement en place en partageant la vision et la culture de l’entreprise et s’appuyer sur des Managers Culturels au sens « habités » par la culture de l’entreprise, sont deux enjeux majeurs.
L’exemplarité du manager, clé de voute de la performance humaine
L’exemplarité managériale est censée être la priorité absolue des DRH depuis toujours, elle l’est encore plus aujourd’hui. C’est la clé de voute de la performance humaine de l’entreprise.
Trop souvent, la qualité ou la médiocrité des managers est un sujet tabou ; c’est toujours la faute des autres s’il y a un mal être ou un turnover exponentiel. Le sujet du management est critique car il impose d’admettre que l’exemplarité vient toujours d’en haut dans une organisation. Or, si on veut penser une entreprise en communauté de vie, il est important de fixer le cadre culturel qui cautionnera le management ; le bien-être collectif est le fruit d’une culture partagée et non des compétences mises en oeuvre pour atteindre un objectif quantitatif.