Les employés comme les dirigeants ont souvent tendance à idéaliser le PDG, comme si ce dernier se devait d’être parfait, et qu’il n’y avait pas de place à l’erreur pour lui. Est-ce vraiment le cas ? Le PDG est-il exempt d’erreur ? Et surtout, possède-t-il des talent que d’autres n’auraient pas ? Il paraît que les PDG seraient extravertis. Ils sauraient se mettre en avant et n’auraient pas froid aux yeux. Mais la vérité est ailleurs. Les experts de Hogan Assessments, ont identifié les trois mythes qui alimentent le cliché du PDG parfait. Alors, le succès d’un bon PDG est-il vraiment lié à ces mythes ?

Mythe d’entreprise n°1 : les PDG auraient des talents hors norme

Les meilleurs PDG se démarquent de quatre façons inspirant loyauté et confiance. Ces caractéristiques sont la crédibilité, l’intégrité, le discernement et le soutien.  Ces qualités aident le PDG à inspirer la confiance à plusieurs niveaux, lui permettant de trouver l’équilibre entre les demandes et attentes parfois conflictuelles qui coexistent dans un état de tension complexe. Ainsi, il faut être visionnaire, mais rester humble ; soutenir ses collaborateurs, mais les responsabiliser ; être rapide et décisif, mais aussi précis. Le rôle du PDG est un paradoxe en soi : il marche constamment sur une corde raide, à la manière d’un funambule. Pour paraphraser Darwin : ce ne sont pas les plus forts ou les plus intelligent qui survivent, mais ceux qui s’adaptent au changement.