Alors que la collaboration est un pilier essentiel au bon fonctionnement des entreprises, la manière dont les employés s'expriment sur leur lieu de travail peut être à l'origine de malentendus, de tensions voire même de conflits au sein des équipes. En effet, chacun possède par défaut une perception unique d'une situation donnée, animée par des desseins propres et influencée par un cadre de référence personnel. Dans ce contexte, la communication non violente (CNV) se révèle être un précieux outil pour créer des interactions plus conscientes et saines. Elle encourage l'écoute active, la compréhension mutuelle et la résolution pacifique des différends tout en favorisant un échange respectueux et empathique. La CNV contribue à instaurer un climat de confiance au sein de l'entreprise et renforce la cohésion des équipes dans le but d'atteindre les objectifs fixés.

Qu'est-ce que la communication non violente ?

Le concept de communication non violente a été développé par le psychologue clinicien américain Marshall B. Rosenberg dans les années 1960. Le terme « non violent » fait référence à l'ahimsa, un principe hindou désignant le fait de ne causer de nuisance à nulle vie, popularisé par Gandhi lors de sa lutte pour l'indépendance de l'Inde. Cette dimension pacifique est un élément clé de la CNV. Elle encourage une communication vraie, empathique, authentique et respectueuse d'autrui. Selon Marshall B. Rosenberg, « une communication de qualité avec les autres est une des compétences les plus précieuses qui soit, dans sa vie personnelle comme au travail ». La pratique de la communication non violente commence par l'écoute et la bienveillance envers soi-même pour mieux se connecter aux autres. Elle invite à renouer avec une bienveillance naturelle et à réexaminer la manière de s'exprimer et d'écouter l'autre. La CNV s'étend à de multiples contextes, et notamment à l'environnement professionnel où de nombreux rapports de force sont en jeu.