SWOT, Acronyme dérivé de l’anglais pour Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces), cette méthode permet de passer de l’observation à l’action, en regroupant dans un tableau à quatre cases, les atouts et points faibles, d’une entreprise, d’un projet, d’une équipe, … ainsi que les potentielles opportunités et les risques. L’origine de ce modèle remonte aux années 60, d’une étude réalisée par l’université de Stanford, qui examinait les entreprises les plus prospères des Etats-Unis. Les résultats ont été surprenants : 35% des objectifs n’étaient jamais atteints ! Pour aider leurs dirigeants à prendre de meilleures décisions, les chercheurs ont mis au point le SWOT.
Identifiez vos avantages compétitifs, présents et à venir
Dans votre grille d’analyse à quatre entrées, les forces et faiblesses relèvent d’une analyse interne, elles dépendent de vous, de votre équipe. Elles sont liées à votre positionnement.
En revanche, les opportunités et les menaces sont liées à votre environnement (analyse externe), comme l’apparition de nouveaux concurrents, la mise au point d’une nouvelle technologie, l’émergence d’une réglementation, etc.
Bons ou mauvais, ces changements impactent tout le monde et vous n’avez aucun contrôle dessus ! Pour déterminer quelles sont vos forces, interrogez-vous : quels sont vos points forts aux yeux de vos clients ? Quels avantages vous distinguent des concurrents ? Même questionnement pour vos faiblesses : quelles critiques vous font vos collègues, vos supérieurs ou vos clients ? Quels sont vos handicaps ? Que pourriez-vous faire de mieux ?…
Pour cerner vos opportunités, demandez-vous quels éléments vous permettraient d’obtenir un avantage différentiel. Observez également avec attention les tendances émergentes (nouveau marché, nouvelle technologie ou législation, …) dont vous pourriez profiter. Quant aux menaces, il s’agit de tout ce qui perturbe ou pourrait perturber votre environnement.