Difficile d’ignorer l’urgence climatique qui, chaque jour, pèse un peu plus sur nos épaules. La société entière est concernée et notamment les entreprises qui ont, elles aussi, ce devoir de rendre leur fonctionnement et leurs collaborateurs plus responsables face à ces enjeux. Les green skills (ou compétences vertes), qui regroupent l’ensemble des compétences assurant la durabilité environnementale des activités économiques, en sont un exemple et ses adeptes se multiplient
Après la transformation digitale…place à la transformation verte
Des mutations profondes, les entreprises en ont connues. Pourtant, celle qui se présente
comme le défi majeur du 21ème est d’une toute autre envergure, en raison de son urgence et de la difficulté à conduire tous les changements nécessaires. Quelques années auparavant, la digitalisation avait déjà amené son lot de bouleversements et si l’activité ne s’y adaptait pas rapidement, du retard était pris mais il était loin d’être insurmontable. Avec la transformation verte, il n’y a plus vraiment de place au choix. Il faut agir différemment et envisager la possibilité qu’on ne puisse plus exercer tel ou tel métier si on ne le fait pas de façon responsable.
Au niveau législatif les moyens coercitifs et incitatifs sont de plus en plus nombreux, à l’image de la loi sur le devoir de vigilance qui permet de rendre responsables les sociétés mères sur l’ensemble de la chaîne de valeur en cas d’atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales, à la santé et à la sécurité des personnes, et à l’environnement. Les entreprises subissent des pressions de toutes parts et notamment des nouvelles générations qui sont nettement plus intransigeantes avec les écarts de conduite en matière de responsabilité environnementale. Il y a nécessité d’incarner ce que l’on promet pour ne pas dégrader la marque employeur de façon irréversible.