La capitale portugaise a longtemps été en marge des radars touristiques. Aujourd’hui le monde entier la lorgne. Alors pour ceux qui ne peuvent pas résister à l’appel de Lisbonne, quelques recommandations iodées.
Plein sud mais plein ouest, qu’on se le dise en préambule Lisbonne n’est pas une Méditerranéenne. C’est elle, en Europe qui reçoit en premier les dépressions en provenance de l’Atlantique. Elle est donc battue par les vents, fouettée par les vagues et copieusement arrosée par la pluie. De ce cocktail vivifiant – sorte de Bretagne sudiste — naît une lumière singulière, éblouissante dont l’éclat ne peut laisser indifférent. Une lumière vibrante qui claque jusqu’à l’aveuglement sur les petits pavés blancs lustrés par le temps de la fameuse calçada portuguesa, la signature de la capitale portugaise. Et même si Lisbonne est parcourue de vibrations trendy qui la secouent et la décoiffent ces dernières années, impassible elle reste résolument nonchalante. Un tempo que l’on pourrait nommer douceur de vivre car il annihile toute manifestation de stress.