Le manifeste réclame une réduction radicale des croisières et leur disparition à terme, ainsi que l’organisation d’une transition pour les secteurs du tourisme dans les villes concernées.
Plus d’une quinzaine de collectifs européens opposés à l’industrie des croisières, jugée nuisible à la santé et à l’environnement, se sont réunis ce week-end à Marseille, où l’hostilité monte face à cette forme de tourisme de masse.
Une trentaine de personnes, représentant les collectifs de 17 villes d’Allemagne, France, Grèce, Italie, Espagne, du Royaume-Uni et des Pays-Bas ont participé à ces rencontres, a indiqué Rémy Yves, un porte-parole du collectif marseillais Stop Croisières.
Ils devaient notamment évoquer l’élargissement, au-delà du pourtour méditerranéen, d’un manifeste anticroisières adopté en avril 2023 par une dizaine de ces organisations d’Espagne, de France et d’Italie, lors d’une précédente réunion à Barcelone (Espagne).