Le transporteur aérien sud-africain public (SAA) s’est vu accorder, vendredi, un délai de 90 jours pour fournir la documentation nécessaire au Conseil des licences des services aériens (ASLC), sous peine de perdre sa licence d’exploitation.
Dans une lettre adressée à la SAA, le Conseil a souligné que la compagnie aérienne n’a pas respecté les lois sur les licences de services aériens, en ne fournissant pas les documents nécessaires à l’autorité compétente, ce qui justifie la suspension ou l’annulation de ses licences actuelles.
L’opérateur aérien “dispose ainsi de 90 jours pour fournir la documentation correcte ou, à défaut, faire face aux conséquences”, a-t-il mis en garde, notant que la compagnie n’a pas informé officiellement de la transaction de vente de 51 % de ses actions à un consortium privé.