Des îles Baléares aux Canaries en passant par Barcelone et Málaga, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne, deuxième destination mondiale, poussant les autorités à agir pour concilier le bien-être des habitants avec un secteur économique crucial.

« Les Canaries n’en peuvent plus » : sous ce mot d’ordre, un appel à manifester samedi a été lancé dans les îles de cet archipel situé au large du nord-ouest de l’Afrique, prisé pour ses paysages volcaniques et son ensoleillement constant.

Objectif : obtenir l’arrêt de la construction de deux complexes hôteliers à Tenerife, principale île de l’archipel, et une meilleure prise en compte des habitants et de l’environnement face à l’essor jugé incontrôlé du tourisme.

« Nos îles sont un trésor qui doit être défendu », assure « Canarias se agota » (« Les Canaries s’épuisent »), le collectif à l’origine de ce mouvement, dont certains membres ont entamé la semaine dernière une grève de la faim pour mettre la pression sur les autorités.