Dans le nord du Costa Rica, sur les flancs du volcan Tenorio et les rives des eaux turquoises du célèbre Rio Celeste, le peuple autochtone maleku réclame en vain sa part des retombées du tourisme sur ses terres ancestrales.
Dans la cordillère de Guanacaste, à environ 200 km au nord de la capitale San José, un petit lac et sa cascade haute d’une trentaine de mètres sur le « Rio Celeste » font chaque jour la joie d’un millier de touristes qui captent sur leurs appareils photo l’étonnante couleur révélée par le soleil du mélange d’acidité, de cuivre et de silicate d’aluminium issus des terres volcaniques.
Au coeur des forêts du Parc National du Volcan Tenorio et ses 18000 hectares peuplés d’une riche faune, cette merveille naturelle dont elle est le joyau se trouve sur « une zone autochtone maleku », reconnaît le guide du Parc National, Félix Rojas.
Mais les visiteurs ne poussent jamais jusqu’au petit village indigène de Palenque Margarita, où des autochtones maleku leur ont pourtant préparé tout un programme de découverte de leur culture ancestrale au prix de 65 dollars par personne.