Le processus de consolidation aérienne aura-t-il des effets néfastes sur le vieux continent ? Certaines grandes organisations sont en effet fermement opposées à la fusion entre Air Europa et Iberia, entre Ita et Lufthansa, ou encore entre Sas et Air France.

Ces organisations craignent une répétition de ce qui s’est produit aux États-Unis, où « une concentration massive » autour d’une poignée d’entreprises « a conduit à une moindre connectivité, avec un préjudice évident pour les communautés locales et les consommateurs, tandis que les bénéfices des compagnies aériennes ont eux évidemment augmenté ».

Les entités signataires tout récemment d’une déclaration commune expriment leur inquiétude face à la multitude de processus d’intégration en cours, comme ceux d’Iberia-Air Europa, Ita Airways-Lufthansa, SAS-Air France ou la privatisation de Tap Air Portugal.