Les employés d’Emirates en chômage partiel ou licenciés ont été réembauchés. Les effectifs ont même augmenté de +13% par rapport à 2019.

Emirates a largement réduit ses pertes à près d’un milliard d’euros sur l’exercice décalé 2021-22. Le groupe, basé à Dubaï et propriétaire de la compagnie aérienne la plus importante du Moyen-Orient, vise la rentabilité pour l’année prochaine.

En 2020-2021, Emirates avait été frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19. L’entreprise avait perdu 22,1 milliards de dirhams (5,7 milliards d’euros), rappelle un communiqué publié vendredi. La compagnie, à elle seule, avait enregistré une perte de 4,5 milliards d’euros, après un bénéfice de 247 millions d’euros en 2019, une première en 30 ans.

Le groupe Emirates détient également Dnata, entreprise de services à l’aéroport de Dubaï, l’un des plus fréquentés au monde. « La perte nette du groupe Emirates, au titre de l’exercice clos au 31 mars 2022, s’inscrit à 3,8 milliards de dirhams » (environ 994 millions d’euros), a précisé Emirates, se félicitant d’un « redressement rapide ».