Alors que Finnair avait de nombreux projets au Japon, comme l’ouverture de ligne vers Osaka ou Fukuoka, la guerre en Ukraine contraint la compagnie à revoir ses plans.

Trente ans plus tard, Finnair reprend la route du pôle pour éviter la Russie. « C’est une route que l’on utilisait dans les années 80 car l’ouverture du ciel russe n’est pas très ancienne », précise Javier Roig, directeur France et Europe du Sud de Finnair.

Mais désormais, avec la guerre en Ukraine, le ciel russe s’est de nouveau fermé. En tout cas pour les pays de l’Union européenne. « Cela nous touche beaucoup. Du fait de notre situation géographique, une demi-heure après le décollage à Helsinki, nos appareils sont au-dessus de la Russie. Pour notre compagnie c’était le moyen le plus court pour relier Séoul, la Chine ou encore Tokyo. Le survol de la Russie nous permettait d’utiliser un seul appareil, un seul équipage dans un hôtel. Et ce pour faire des allers-retours en moins de vingt-quatre heures, notre gros point fort par rapport au reste du marché. »