Des préavis de grève ont été déposé pour samedi par les employés des compagnies aériennes low cost Ryanair, easyJet, Volotea et Vueling, l’impact sur les passagers demeurant incertain en partie pour cause de lois sur le service minimum.
Le mouvement du 1er octobre 2022 doit durer 24 heures sauf chez Vueling (de 13h00 à 17h00), au nom de salaires trop bas et d’annonces de licenciements : pour les syndicats Filt Cgil et Uiltrasporti, qui citent notamment chez la spécialiste espagnole du vol pas cher membre du groupe IAG « l’ouverture d’une procédure qui prévoit 17 licenciements » parmi les quelque 120 PNC embauchés dans la base de Rome-Fiumicino, aucune négociation n’a été ouverte « sur les vrais problèmes qui affligent les équipages Ryanair, Malta Air et CrewLink » depuis les grèves des 8 et 25 juin et 17 juillet derniers. Les travailleurs italiens « continuent de réclamer des contrats garantissant des conditions de travail décentes et des salaires au moins conformes aux salaires minima prévus dans le contrat national de transport aérien de notre pays », soulignent les deux syndicats. Chez easyJet et Volotea, l’appel à la grève provient du seul syndicat Uilt-Uil.