Avant l’attaque du 7 octobre, la région du Proche-Orient était en plein essor touristique. Elle enregistrait même « les meilleurs résultats » par rapport aux autres destinations internationales entre janvier et juillet 2023, selon l’OMT.
Les touristes désertent le Proche-Orient en raison de la guerre entre Israël et le Hamas, une situation susceptible de particulièrement fragiliser la Jordanie, le Liban et l’Egypte, dont les économies sont tributaires des dépenses des visiteurs internationaux.
A Petra, merveille du désert jordanien qui a attiré 900000 touristes l’an dernier, « vous ne verrez que peu de visiteurs, alors que c’était bondé » début octobre et que la saison était « extraordinaire », se désole Amer Nezami, guide touristique de 46 ans.