Les habitants de l'île de Pâques ont survécu à deux années sans la manne financière du tourisme de masse en raison de la pandémie. Si les visiteurs sont toujours les bienvenus, les indigènes Rapa Nui veulent désormais faire perdurer un mode de vie ancestral retrouvé, protéger leur île et résister à la tentation d'un retour au monde d'avant.
"Le moment que les anciens avaient prédit a fini par arriver", dit à l'AFP Julio Hotus, membre du Conseil des anciens de l'île de Pâques, isolée au milieu du Pacifique, à 3.500 km des côtes chiliennes, et mondialement connue pour ses centaines de statues monumentales, les moai.