Génération Z, la révolte silencieuse qui rend l’entreprise meilleure. Pour les jeunes diplômés, l’entreprise est un mystère, malgré les stages et les périodes d’alternance. Derrière les promesses de réussite et d’épanouissement qu’elle distille à force de « marque employeur », elle reste un univers peu lisible, constitué d’attentes non divulguées et de fonctionnements parfois opaques. S’y intégrer demande bien plus qu’un diplôme. Il faut en comprendre les rouages invisibles et les logiques internes.

Et pourtant, avant même d’avoir pu faire leur preuve, les jeunes de la génération Z sont déjà jugés et disqualifiés.

La génération Z est caricaturée

Ce serait celle du zapping qui part aussi vite qu’elle arrive ; celle de l’urgence à être bien traitée, payée, reconnue au risque sinon d’un désengagement rapide ; celle du juste équilibre vie professionnelle et personnelle, comme si le travail n’était qu’un élément d’un ensemble ; celle du job à impact pour mesurer concrètement son apport dans l’organisation ; celle de la quête de sens qui veut que paroles et actes soient en exactes concordances ; celle enfin qui n’accepte l’autorité que si elle est porteuse de respect et d’apprentissage.