- Dans votre ouvrage intitulé « Sociologie de l’imaginaire du tourisme - Le mythe touristique à Marrakech », vous analysez les regards et perceptions socio-anthropologiques d’une réalité (la médina de Marrakech). D’abord, pourquoi avez-vous opté pour la médina de Marrakech comme territoire d’enquête socio-anthropologique ?
- Effectivement, cet ouvrage est une analyse des regards et des perceptions socio-anthropologiques d’une réalité vécue et pratiquée au quotidien. Les perceptions dont on parle et les regards que nous avons avancés sont liés d’une manière directe ou indirecte à l’imaginaire local et à l’imaginaire des acteurs du tourisme, et des habitants de la Médina de Marrakech qui portent des images et des attitudes qui sont les leurs. J’ai choisi la médina de Marrakech pour y démystifier le mythe touristique, puisque c’est une ville mythique où il y a une donne socio-touristique, qui est quelque part originale.